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Alain Malardé

vendredi 1er novembre 2002
L’Humanité

Le président de la Confédération maritime devait comparaître hier devant le tribunal correctionnel de Lorient. Le 15 décembre 2001, il détruisait avec un tractopelle la vitrine du FIPOL de cette ville. Une façon bien à lui de contester la politique pratiquée par ce fonds d’indemnisation pour les pollutions par hydrocarbures, après le naufrage de l’Erika. Une étape aussi dans une série de rebondissements judiciaires qui l’auront vu successivement incarcéré, libéré et à nouveau devant la justice. Il comparaîtra, en effet, lundi, cette fois-ci à Nantes, pour " enlèvement d’urnes ", à l’occasion des élections au tribunal de commerce de la ville. À l’actif de cet ancien militant RPR, on compte entre autre, l’entartage du président du conseil régional de Bretagne, Josselin de Rohan, l’occupation du château du PDG de Total, Thierry Desmarets, une tentative d’agression contre ce dernier. Une série " d’exploits " qui fait dire à Jo Le Guen, autre figure de la lutte contre le FIPOL, qu’à cinquante-trois ans, l’ancien fusilier-marin est " un casse-couilles pas triste, un agitateur intempestif ". Alain Malardé, lui, préfère se voir en " martyr " de la justice. Passé maître, en tout cas, dans l’art d’attirer à lui les caméras.

P. -H. L.


Voir en ligne : http://www.humanite.fr/journal/2002-11-01/2002-11-01-126333