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TOTAL - ERIKA : PROCES EN APPEL à PARIS


Ce LUNDI 05 OCTOBRE 2009 à 10 H. La cour d’appel de PARIS ouvrira à nouveau le procès contre TOTAL et ses complices .

Mais ou est donc passé Mr KARUN MATHUR le capitaine de l’ERIKA ?

En première instance il était absent ... En appel il sera aussi absent ...

Il s’agit pourtant du personnage central , témoin incontestable des conditions réelles du naufrage ! Ce témoin est-il si gênant pour être tenu à l’écart du procès mais aussi de son propre procès ?

Le tribunal , comme la cour d’appel sont privés d’un témoignage qui risquerait fort de compromettre le pétrolier TOTAL ... Car chacun sait que le capitaine n’en avait que le titre , le capitaine de fait étant la compagnie TOTAL qui dictait ses ordres .

Cependant le capitaine indien KARUN MATHUR dispose d’un avocat dit ’’ maritimiste ’’ bien connu dans les sombres affaires du crédit maritime et autres du même tonneau , le fameux Michel QUIMBERT de NANTES !
la question est :

QUI PAIE LES HONORAIRES DE MICHEL QUIMBERT ?

Le capitaine indien , sans le sou , est prié de rester aux INDES , un excellent avocat saura le représenter , et sera grassement payé , qu’il ne se fasse aucun soucis ! tout sera gratuit pour lui .

A qui profite l’absence du capitaine de l’ERIKA ?

Nous n’avons à ce jour jamais vu , se tenir un procès concernant le naufrage d’un bateau , en l’absence du capitaine ... sauf bien sur s’il a sombré avec son navire .

Mais nous sommes dans le milieu pétrolier ! dans un marigot sans foi ni loi , la présence du capitaine ruinerait inévitablement la théorie du naufrage soutenue par TOTAL . Ruinerait encore les affirmations sur le contenu réel du bateau ... En clair la révélation de la vérité condamnerait TOTAL .
Maître QUIMBERT est là qui veille aux grains !

L’INDIEN NE DOIT PAS DÉTERRER LA HACHE DE GUERRE !

Le viol de la convention qui régit les indemnisations des victimes fait partie de cette stratégie de TOTAL qui s’est substitué aux différents juges commissaires , pour décider par lui même des indemnisations de ses propres victimes , ceci à travers son satellite qu’est le FIPOL ...

Décidément l’état de droit n’a pas sa place dans le milieu pétrolier !

Le sursaut salutaire consisterait pour l’état , pour la crédibilité de la justice , à remettre les choses a leur place :

- A faire venir à la barre le capitaine de l’ERIKA .
- A remettre dans ses fonctions le juge commissaire du tribunal de commerce de St BRIEUC afin qu’il répartisse le fonds de responsabilité de l’armateur équitablement entre les victimes .

La confédération maritime en parlera à PARIS . Si elle n’en est pas empêchée d’ici là .... A.M.